Une nouvelle manifestation des enseignants et chercheurs à Ankatso, ne serait pas à écarter.
La suspension des soldes des leaders du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces), section Antananarivo, pourrait inciter ses membres à revenir sur leur décision de reprendre les activités pédagogiques, à l’issue de leur assemblée générale de vendredi.
Dans une annonce publiée dimanche, le Seces Tana a lancé un ultimatum d’une journée, soit jusqu’à hier à 17h, aux responsables compétents, afin de rétablir les soldes suspendues. Dans le cas contraire, de nouvelles manifestations, seraient inévitables. Les dispositions à prendre lors de l’assemblée générale de ce syndicat, ce jour, dépendra dans ce sens de la suite cet ultimatum.
Selon les précisions, la suspension de salaire affecte notamment le président du Seces Tana et son Secrétaire général, conformément aux instructions lancées la semaine passée par le chef d’Etat par intérim à l’endroit du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) et de celui de l’Economie et des finances (MEF).
Pour cette section du Seces, une telle disposition bafoue carrément les lois en vigueur et les procédures de suspension de salaires. Le Seces Tana considère ces agissements comme une déclaration de guerre. Dans une annonce diffusée hier, les étudiants de l’Université d’Antananarivo, à travers neuf associations estudiantines, ont manifesté leur solidarité envers le Seces tout en réclamant des solutions à ce problème au plus vite, afin d’éviter un nouvel épisode de suspension des cours.
Fahranarison
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