La situation est loin de s’arranger à Ankatso. Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces), ne reprendront pas les cours tant que les salaires du président du SecesTanà et de son secrétaire général, restent bloqués.
Nouveau bras de fer. Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) section Antananarivo, revient sur sa décision d’aller au terme de l’année universitaire 2022-2023, dans un communiqué publié vendredi soir. Puis cette décision a été confirmée, à l’issue de l’Assemblée générale organisée hier.
« La reprise des activités pédagogiques et de recherches, ne sera effective qu’une fois les responsables apportent des éléments de preuves tangibles sur le rétablissement du salaire des concernés », a-t-on précisé dans un communiqué diffusé dans la soirée d’hier.
Avant de reprendre leurs postes, cette section du Seces revendique le retour à la normale du paiement des salaires de ces deux leaders syndicaux. Cette revendication ne concerne pas uniquement les membres du Seces, mais également l’ensemble des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants.
Ces derniers condamnent cette décision de l’Etat qui bafoue les droits syndicaux. Cela ne fait que rallonger davantage le délai nécessaire pour finaliser l’année universitaire en cours tout en repoussant le début de l’année universitaire 2023-2024. Selon le Seces Tanà, il faut encore une vingtaine de semaines pour finir les cours et les examens, alors que la présidence de l’université a envisagé de procéder à la prochaine rentrée universitaire à partir du 11 décembre.
Fahranarison