Croissance économique: réévaluation à 4,0% en 2023

La croissance économique pour l’année 2023 est ré-estimée à 4%, selon le Projet de loi de finances initiale (PLFI) pour l’année 2024. L’objectif de 2023 est de 4,9% comme inscrit dans la Loi de finances initiale (LFI 2023).

Le PLFI 2024, disponible en libre consultation et libre téléchargement sur le site officiel du ministère de l’Economie et des finances, indique que « Ce résultat (Réévaluation de la croissance économique à 4,0% en 2023 : ndlr) est dû à la conjonction de nombreux facteurs (positifs et négatifs) nationaux et internationaux ».
Parmi ces facteurs cités dans le document figure « La persistance des tensions géopolitiques internationales (conflit en Ukraine et au Moyen-Orient) qui nourrissent l’incertitude ». A cela s’ajoutent les conséquences encore perceptibles de la crise liée au Covid-19. Soit « les défis rencontrés par le secteur textile malgache avec la fermeture pour dépôt de bilan de plusieurs enseignes clientes en Europe ».
Par ailleurs, ce ralentissement de l’économie serait également attribué à « l’avènement des cyclones intenses au premier trimestre 2023, impactant les infrastructures et les activités économiques ». Cela n’a d’ailleurs pas manqué de maintenir une inflation « qui décélère mais qui reste relativement élevée (12,4% à fin mars, 11,4% à fin juin, et 8,2% à fin septembre) ».

Des indicateurs encourageants

Néanmoins, une prévision de bonne dynamique du secteur touristique donne un souffle à l’économie avec 173.879 touristes durant les neuf premiers mois de l’année. Les acteurs dudit secteur font part d’un indicateur encourageant, sachant que cela se rapproche davantage des niveaux d’arrivées touristiques d’avant Covid.
La croissance en 2024 est estimée à 4,5%, selon toujours le PLFI 2024. « Une croissance qui devrait être stimulée notamment par la mise en vigueur de la nouvelle loi sur les investissements et celle du nouveau code minier et de la refonte du cadre réglementaire du secteur de la télécommunication, avec un appui assuré du secteur touristique ».
Mais pour l’année en cours, cela reste modérée à cause du « ralentissement de la demande mondiale des produits minéraux, matérialisé par la baisse des cours sur le marché international, malgré la course vers le contrôle de la chaîne d’approvisionnement en minerais de la transition énergétique (nickel, cobalt, graphite, lithium) ».

Arh.

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