Des élections en toute transparence. Telle est la conclusion préliminaire de la mission d’observation internationale de la zone Afrique centrale (Cimac), sur la présidentielle du 16 novembre. Celle-ci a déposé son rapport préliminaire auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC), hier à Ambohidahy.
«Nous sommes venus transmettre nos déclarations préliminaires relatives à la tenue des élections, pour marquer notre présence, mais surtout pour donner nos impressions», a indiqué le chef de la mission. La Cimac a ainsi tenu à rendre son rapport officiel à la HCC.
«Nous avons constaté des élections transparentes et crédibles», a conclu la mission d’observation à sa sortie d’Ambohidahy et cela, faisant suite à ses descentes sur terrain le jour du scrutin. Les membres ont alors profité de cette visite pour s’enquérir également du mode de fonctionnement de la HCC durant le traitement des PV électoraux.
«Les observateurs internationaux ont bien vu que la HCC travaille en toute transparence», a indiqué le président de l’institution, Florent Rakotoarisoa, à l’issue de la rencontre.
«Ceux qui critiquent peuvent toujours le faire, mais nous restons fidèles à nos valeurs», a-t-il poursuivi. Le numéro Un de la HCC a souligné que son institution ne tolérera aucune fraude électorale et prendra des mesures le cas échéant.
Comme la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la HCC se prépare également à l’annonce des résultats officiels et définitifs des élections. «Il y a un délai de 9 jours que nous devons respecter après la publication des résultats provisoires par la Ceni, et nous nous y conformons», a conclu Florent Rakotoarisoa.
T.N
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