Le défi reste de taille en matière de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). D’après les récentes statistiques, une femme sur trois est victime de violences physique, morale et économique, tandis qu’une femme sur sept est victime de violence sexuelle au sein même de leur foyer.
«Ces faits ne doivent pas être négligés car ils pourraient générer des séquelles corporelles et psychologiques graves et peuvent entrainer des pertes de vie », a soulevé la ministre de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme, Princia Soafilira, en prélude à la campagne internationale « 16 jours d’activisme contre les VBG » à partir de ce jour jusqu’au 10 décembre.
« Nous devons unir nos forces en vue de prévenir et mettre fin à toutes formes de VBG perpétrées à l’égard des femmes et des filles, des enfants, des hommes et des personnes vulnérables. Nous devons nous éduquer mutuellement et éduquer toutes les générations pour réinventer un monde sans violence. Les acteurs à tous les niveaux sont incités à apporter leur contribution à cette lutte. Tous les témoins de cas de violence quelle qu’en soit la forme, sont également encouragés à les signaler auprès des travailleurs sociaux et des autorités», a-t-elle lancé.
Ces recommandations rejoignent les priorités conformément au thème de cette édition des 16 jours d’activisme contre les VBG « Tous unis ! Investir pour prévenir les violences à l’égard des femmes et des filles ». A noter que des centres d’écoute et de prise en charge des victimes de VBG, sont opérationnels à travers le pays.
Fahranarison