La question de la légitimité du candidat vainqueur à la présidentielle, a été soulevée par l’opposition, compte tenu du taux de participation relativement faible. Mais vu le bon déroulement des élections, ce sujet n’est d’actualité, selon Laltiana Rakotondrazafy.
«Les élections de 2023 sont légales et légitimes puisque les voix obtenues par le candidat numéro 3, a augmenté jusqu’à 2.800.000», a indiqué l’ancienne ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Rakotondrazafy, samedi à la Ceni, en marge de la proclamation des résultats provisoires des élections du 16 novembre.
A noter que Andry Rajoelina avait obtenu près de 1.950.000 voix en 2018. Pour elle, le débat sur la question de la légitimité, devrait-être clos. «Contrairement aux informations véhiculées, selon lesquelles les élections seraient entachées de fraudes, la réalité est tout autre», a-t-elle souligné.
D’après elle, même les candidats qui ont appelé les électeurs à tourner le dos aux urnes, ont obtenu des voix. «Cela implique que le processus électoral s’est bien déroulé, malgré que certains candidats n’ont pas fait campagne.
«Toute autre déclaration à l’encontre des élections, serait faite dans le but de fomenter des troubles et la population ne mérite plus cela», a fait savoir Lalatiana Rakotondrazafy en ajoutant qu’il est primordial de respecter le choix de chacun.
Néanmoins, la suite dépendra de la décision finale de la Haute cour constitutionnelle (HCC). «Nous allons encore déposer des requêtes auprès de la HCC pour certains faits troublants puisqu’il ne s’agit que des résultats provisoires», a noté la MCC. En tant que membre du staff de campagne du candidat Andry Rajoelina, elle estime alors que certains points mériteraient éclaircissements. «La lutte continuera à la HCC», a-t-elle conclu.
T.N
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