« Rien qu’en 2022, 57 millions de personnes dans le monde ont été plongées dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë à cause des chocs climatiques », selon le Programme alimentaire mondial. Présent à la 28e Conférence des parties sur le climat de l’ONU (COP28), qui se déroule du 31 novembre au 12 décembre à Dubaï, cet organisme onusien pour l’alimentation a fait appel à une action climatique urgente, afin de protéger celles ou ceux qui sont affectés par la crise climatique.
Parmi ces populations figurent notamment celles du Grand Sud et du Grand Sud-est de Madagascar, des zones très vulnérables face à la crise climatique. « Dans ces régions, l’insécurité alimentaire aiguë devrait toucher 1,72 million de personnes qui ont besoin d’assistance immédiate », a alerté le Pam dans un communiqué diffusé hier.
Cet organisme onusien a précisé que « la vulnérabilité des populations de Madagascar face aux chocs climatique est parmi la plus haute dans le monde. Pourtant, la Grande île est l’un des pays au monde contribuant le moins au changement climatique ». « En appui au gouvernement, le Pam met en place des solutions telles que le projet de transformation rurale rapide visant à renforcer le lien entre l’énergie durable, l’eau et l’alimentation pour une résilience accrue des communautés », a informé Pasqualina Di Sirio, Représentante du Pam à Madagascar.
Dans le cadre de la COP28, la représentation du Pam à Madagascar organisera ce lundi 4 décembre la journée sur les « Financements climatiques » afin de mener un plaidoyer pour des investissements climatiques, avec l’ensemble de la délégation malagasy.
Recueillis par Fahranarison