Florent Rakotoarisoa: « Vox populi Vox Dei »

Le président de la Haute cour constitutionnelle (HCC), Florent Rakotoarisoa n’a pas tergiversé hier, après la proclamation des résultats, suite aux nombreuses critiques portées contre son institution durant tout le processus électoral. Pour lui, le peuple s’est exprimé et mérite respect.

«Aller aux urnes est un devoir et ne pas y aller est un choix », a déclaré Florent Rakotoarisoa hier à Ambo­hidahy. « L’article 1 de la Constitution stipule clairement que les élections sont l’une des bases de la démocratie », a-t-il souligné.

Ainsi, « Que chacun doit en être conscient de son choix car la voix du peuple mérite d’être respectée. Vox populi vox Dei », a-t-il clamé.

La HCC n’a eu de cesse de subir des critiques et provocations, depuis le début du processus électoral. « Certains se cachent derrière leur titre d’avocat et de professeur pour donner une interprétation politique de la loi, si d’autres se sont même livrés à des attaques personnelles portant atteinte à la vie privée des membres », a regretté le numéro Un de la HCC. « Mais que se passe-t-il réellement ? », s’est-il interrogé.
Florent Rakotoarisoa a fait référence à la question de la nationalité qui continue d’alimenter les débats actuellement. « Chacun a pu donner sa version mais des insultes sont proférées à l’encontre des candidats en possession de la nationalité », a-t-il dénoncé. Il estime alors que chacun devrait prendre ses responsabilités et agir dans la neutralité pour promouvoir l’éducation citoyenne.
« Mais quoi qu’on dise et quoi que l’on fasse, selon les observateurs, les élections se sont déroulées dans le calme », a-t-il ajouté..

T.N

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