Le TGV à nouveau sur les rails, prêt à enclencher la vitesse supérieure, en matière de développement. Juste après sa réélection, Andry Rajoelina annonce déjà la couleur. Dès la semaine prochaine, il va s’attaquer aux priorités définies, pour changer la vie de tous les malagasy.
A en croire ses déclarations, hier à la sortie du Palais de la Haute cour constitutionnelle (HCC) à Ambohidahy, il est temps de se mettre au travail et de poursuivre les travaux de développement déjà lancés durant son premier mandat.
« J’ai fixé comme priorité l’amélioration du volet social de la population. Il est également primordial de produire localement tout ce dont nous avons besoin. C’est ce genre de développement que nous allons lancer le plus vite possible », a-t-il déclaré.
Défis
Pour ce second mandat, les défis à relever sont de taille. En effet, les impacts de la crise sanitaire du Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, se font encore sentir dans la plupart des foyers malgaches. Andry Rajoelina a ainsi promis de voir de près la situation à travers des descentes sur terrain d’ici peu.
« Ces derniers semaines, j’ai pu faire le constat de la situation dans laquelle vit la population. Cela me motive à mettre en œuvre les actions de développement durable », a-t-il souligné.
Promesses de campagne
Toujours dans cette optique, le président réélu affiche sa volonté de concrétiser ses promesses de campagne, à partir de la semaine prochaine. Parmi elles, la distribution de kit solaire pour les foyers malgaches. Selon Andry Rajoelina, l’objectif est de faire en sorte que 50% des ménages utilisant encore du pétrole lampant, puissent passer à l’énergie renouvelable dans les 6 prochains mois.
Dans les prochains mois, le nouvel homme fort du pays va également fournir du travail aux personnes en situation de chômage, à travers notamment la mise en place des industries destinées à transformer les produits locaux. Andry Rajoelina a également annoncé que dès le premier trimestre de son mandat, les plus démunis bénéficieront d’une formation. En même temps ces derniers seront dotés de terrains où ils peuvent cultiver ce dont ils ont besoin.
Tsilaviny Randriamanga
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