Cop 28 à Dubaï : Andry Rajoelina parmi les invités spéciaux

Après la confirmation de sa réélection par la Haute cour constitutionnelle, Andry Rajoelina a été invité à la COP 28 à Dubaï. Cette sortie à l’étranger est le symbole de la reconnaissance de sa réélection par la communauté internationale.

Le président fraîchement réélu, Andry Ra­joelina se trouve de­puis samedi à Dubaï, la capitale des Emirats arabes unis. Il fait partie des chefs d’Etat et hautes personnalités, invités spécialement à la 28e édition de la Conférence mondiale sur le climat (COP 28). Une invitation synonyme en tout cas de reconnaissance au niveau international, après sa réélection à la présidence de Madagascar. En effet, à travers ce scrutin qui a respecté les normes démocratiques, la Grande île a fait figure d’exemple sur le continent africain qui ces derniers temps, est le théâtre de changements de pouvoir anticonstitutionnels. L’ac­cueil réservé à Andry Rajoe­lina par des hauts dirigeants du monde qui l’ont rencontré et félicité, témoigne également de cette reconnaissance.
A noter que par respect de l’article 48 de la Consti­tution, le président réélu ne conduit pas la délégation malgache officielle. Ceci, jusqu’à son investiture lors d’une cérémonie solennelle qui marque officiellement sa prise de fonction en tant que président de la République. C’est d’ailleurs pour cette raison que Andry Rajoelina n’a pas fait de discours, ni pris la parole durant cet événement à Dubaï.
Engagement pour le climat

Notons par ailleurs que la présence du président réélu à ce rendez-vous n’est plus une surprise, compte tenu de son engagement en faveur du climat. Il a, entre autres, participé activement au plaidoyer en faveur des pays africains dont évidemment Madagascar, ayant permis le déblocage du fonds vert pour le climat. Sur ce, la Grande île bénéficie d’un financement de 50 millions de dollars, prélevé sur le crédit carbone, dont 20 millions de dollars ont été déjà débloqués par la Banque mondiale.
L’obtention de ce crédit carbone a été également le fruit des efforts accomplis par le pays dans la réduction du taux d’émission de carbone dans l’atmosphère. Parmi ces progrès figure la protection des forêts. Madagascar dispose déjà du mécanisme permettant de bénéficier de ce crédit. Par ailleurs, c’est également grâce au leadership de Andry Rajoelina que Madagascar a bénéficié d’autres projets en rapport avec la lutte contre le changement climatique. A titre d’exemple, le projet Mionjo financé par la Banque mondiale bénéficie aux habitants de nombreux districts du pays.

Tsilaviny Randriamanga

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