L’apprentissage informel abonde. «A titre d’exemple, sur les 164 métiers répertoriés dans le Code de l’Artisanat, une trentaine seulement disposent de dispositifs de formation formelle, si le reste se fait ‘sur le tas’ ou par apprentissage traditionnel ou informel», selon le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP). Raison pour laquelle, le Comité de pilotage sur l’apprentissage regroupant différents départements ministériels, dont le METFP, le ministère de l’Artisanat et des métiers (MAM), le Gem et le Fivmpama, la Fédération des chambres des métiers de Madagascar et le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP), se mobilise pour mener une restructuration de l’apprentissage informel. Pour information, le Comité de pilotage, mis en place au mois de juillet, a tenu sa première réunion la semaine passée pour débuter le processus de cette structuration.
La première étape dudit projet, financé par le FMFP, l’Agence française pour le développement (AFD) et l’Union européenne (UE), consiste à mener une étude diagnostic de l’apprentissage informel à Madagascar durant la période de novembre 2023 à janvier 2024. A l’issue de cette étude qui sera menée par un consultant béninois, trois métiers pilotes seront sélectionnés pour servir de modèles dans ce processus de structuration : élaborations de référentiels, guides pour maîtres et apprentis, évaluation, certification…
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