Le Pavillon Madagascar à la 28e conférence des Parties sur le climat (Cop 28) à Dubaï (Emirats arabes unis), a consacré une journée entière, pour permettre aux partenaires ou aux futurs partenaires, d’échanger directement avec un large panel de parties prenantes malgaches qui ont affiché leur volonté d’unir leur force dans cette lutte contre le changement climatique.
Pour Madagascar présent activement à la Cop 28 à Dubaï, le combat contre le changement climatique, continue. C’est un enjeu crucial nécessitant l’engagement et des efforts collectifs de toutes les parties prenantes que la Grande île a démontré à travers le Pavillon de Madagascar. Outre les ministères de l’Environnement, de l’Eau et de la Santé, les représentants du secteur privé, de la société civile et des jeunes, animent également ce pavillon Madagascar.
«Pour la première fois, en tout cas ce fut déjà le cas l’année dernière et cette année encore plus, nous avons accrédité un maximum de personnes pour pouvoir assister à cette Cop 28. Cela montre la volonté du gouvernement malgache à rester ouvert à la collaboration avec tout le monde, pour cette lutte commune contre le changement climatique», a souligné la ministre de l’Environnement et du développement durable, Vina Marie-Orléa, durant la cérémonie d’ouverture de cette journée consacrée à Madagascar, en présence du ministre des Transports et de la météorologie, Valérie Ramonjavelo, du ministre de la Santé Zely Arivelo Randriamanantany, du ministre de l’Eau, Fidiniavo Ravokatnra et des parlementaires.
Fierté nationale
Ce Pavillon Madagascar fait la fierté de la délégation malgache qui fait rayonner le pays à l’international, selon toujours Vina Marie-Orléa. Elle n’a pas manqué de remercier les partenaires pour leur soutien aussi bien financier, technique qu’humain, en l’occurrence le système des Nations Unies à Madagascar, sans oublier la contribution de la société civile, du secteur privé et des jeunes malgaches.
«C’est le résultat d’un travail absolument collectif, de toutes les parties prenantes, des ministères concernés, puisque le secteur de l’environnement et la lutte contre le changement climatique constituent une thématique transversale», a-t-elle ajouté. D’après elle, le gouvernement ne peut pas à lui seul mener ce combat.
Plus qu’une véritable vitrine, ce pavillon Madagascar et cette journée d’échange et de rencontre, ont également permis aux partenaires étrangers de mieux connaître la Grande île, sa riche biodiversité unique au monde et surtout de constater les efforts entrepris par Madagascar dans cette lutte universelle. Une occasion également de raffermir les relations avec les autres pays en vue d’un futur partenariat.
Dans cette optique, «Prochainement, nous pourrons annoncer avec fierté l’aboutissement de certaines négociations bilatérales aussi bien en matière de financement que de convention de partenariat», a conclu la ministre de l’Environnement et du développement durable.
Sera R.
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