Face-à-face à Tsimbazaza: le gouvernement sera-t-il présent ?

Un nouvel ordre du jour sera adopté ce jour à Tsimbazaza. Et sauf changement, les députés feront face aux membres du gouvernement ce vendredi. Cette rencontre se tiendra-t-elle ? Là est toute la question.

Le face à face entre les membres du gouvernement est les députés, est prévu ce vendredi à Tsimbazaza. Mais, des bruits courent déjà selon lesquels, le gouvernement ne semble pas très enthousiaste à l’idée de rencontrer les députés, surtout après les derniers événements politiques survenus dans le pays et particulièrement dans l’hémicycle.
Outre les divergences au sein de l’Assemblée nationale, notamment entre les membres, le désaccord flagrant entre certains députés et le gouvernement, risque aus­si de plomber l’ambiance. Si à l’Assemblée nationale, la situation semble revenue à la normale et que les députés entendent continuer dans ce sens, la question se pose toujours, si le gouvernement va oui ou non honorer cette rencontre très attendue.

Le dossier sur la HCJ
Toujours à l’Assemblée nationale, les dossiers sur la Haute cour de Justice (HCJ), en l’occurrence ceux de mis en accusation impliquant d’anciens dirigeants, n’ont pas été inscrits à l’ordre du jour, à la grande déception du président de la Com­mission, le député Ho­noré Tsabotokay. En effet, sur les 9 membres de commissions réunis hier à Tsimbazaza en conférence des présidents, seuls 3 ont voté pour l’enclenchement du dossier, contre 4 qui sont contre et 2 autres ne se sont pas exprimés.
« Nous sommes déçus de ce qui se passe car nous avons énormément travaillé là-dessus, mais en vain », a déploré le président de la commission pour la mise en accusation devant la HCJ. Ap­paremment, cette décision aurait été prise au nom de l’apaisement, compte tenu de la situation qui prévaut dans le pays. A noter que certains accusés trainant des casseroles, circulent librement au pays.
Dans tous les cas, si le dossier n’est pas étudié lors de cette deuxième session parlementaire ordinaire de l’année, il risque de tomber aux oubliettes, sachant que cette session s’avère être la dernière pour les députés actuels. Sauf changement, l’organe électoral (Ceni) prévoit de tenir les élections législatives avant le mois de mai, soit avant la tenue de la première session parlementaire ordinaire de 2024.

T.N

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