A l’instar de plusieurs pays dans le monde, Madagascar célèbre ce jour la Journée internationale contre la corruption sous le thème « Unir le monde contre la corruption ».
Pour lutter efficacement contre la corruption, il est primordial d’élaborer des instruments juridiques, d’où l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC), le 31 octobre 2003, qui célèbre dans ce sens ses 20 ans.
C’est le seul instrument mondial anti-corruption juridiquement contraignant, visant à « renforcer les régimes juridiques et règlementaires des pays qui ont ratifié la CNUCC dont les mesures préventives, la criminalisation de la corruption, la coopération internationale, la restitution des avoirs illicites », a indiqué le communiqué du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), reçu hier.
« Au cours des 20 dernières années, le gouvernement malgache a mis en œuvre ses obligations anti-corruption en vertu de la Convention et a bénéficié des avantages de cette coopération internationale », a poursuivi le communiqué.
Dans tous les cas, les enjeux de la lutte contre la corruption sont considérables, sachant que ce fléau semble actuellement prendre une toute autre dimension, en traversant les frontières.
« Depuis l’adoption de la CNUCC, la lutte contre la corruption s’internationalise davantage car les crimes et trafics transnationaux se multiplient, les avoirs illicites sont cachés dans des pays tiers et les flux financiers illicites impliquent de multiples juridictions à la fois, ne se limitant plus aux frontières d’un seul pays », précise le CSI.
Pour ce faire, la coopération internationale s’avère importante, notamment entre les Etats signataires de la Convention. L’objectif commun est de prévenir, détecter et décourager de façon plus efficace les transferts de fonds d’origine illicite provenant d’actes de corruption, y compris les actes de blanchiment de capitaux et pour la restitution des avoirs illicites », a-t-il conclu.
T.N
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