« Madagascar fait partie des pays qui luttent activement contre le dopage dans le sport », a affirmé Rosa Rakotozafy, la présidente de l’Organisation régionale antidopage de l’océan Indien (Orad), à l’issue de la réunion du conseil de l’Orad qui s’est tenue au Sheraton Djibouti Hôtel, les 4 et 5 décembre.
«Madagascar est l’un des pays les plus impliqués dans la campagne contre l’usage de stimulants, car nous participons activement à tous les jeux internationaux. Et la politique du gouvernement en matière de sport donne une place prépondérante à ce programme au profit des athlètes», évoque-t-elle.
Dans son discours lors du lancement de la réunion de travail, la présidente de l’Orad-OI a déjà évoqué cette forte implication des pays membres dans la lutte antidopage dans le sport, en soutien à la politique menée par l’Agence mondiale antidopage (Ama).
«Les pays de l’océan Indien ont adhéré entièrement à la Vision de l’Ama, pour un monde où tous les sportifs peuvent participer dans un environnement sportif sans dopage. Parmi leur rôle, réglementer les organisations antidopages et le système antidopage afin de permettre le développement du système et des programmes antidopages», déclare-t-elle.
Pour autant, le numéro un de l’Orad-OI a fait savoir que l’installation de l’office national antidopage (Onad) est sans équivoque pour garantir l’efficacité des actions à mener. «Nous devons également procéder à la mise en place de l’Onad qui facilitera la mise en œuvre de tous les programmes liés aux problèmes de dopage», selon ses dires.
En attendant la mise en place de ces Onad au niveau des pays membres, l’Orad a déjà mené plusieurs initiatives contre la prise de produits dopants avec efficacité, comme lors des derniers Jeux des îles de l’océan Indien.
«L’Orad océan Indien a eu l’honneur d’être désigné comme l’autorité responsable de la collecte d’échantillons et le coordinateur du Contrôle antidopage pendant la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien à Madagascar, sur le budget accordé par le comité d’organisation ainsi qu’avec l’aide et le support de l’AMA, au cours duquel, outre le test, des programmes de sensibilisation ont été mis en place», informe Rosa Rakotozafy.
Décisions
Lors de cette réunion en terre djiboutienne, les congressistes se sont mis d’accord sur une augmentation des cotisations statutaires de 700 dollars par pays pour l’année 2024. Les membres du conseil ont également discuté de la création d’un fonds commun des pays membres pour soutenir les projets de formation et les tests supplémentaires dans la région. Le principe a été approuvé par consensus, avec une entrée en vigueur prévue en 2025.
Enfin, les Seychelles ont été désignées comme pays hôte de la prochaine réunion annuelle, qui se tiendra en décembre 2024. L’île Maurice a été retenue comme option alternative en cas d’imprévu.
Naisa