A l’occasion des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Maroc a accueilli les 7 et 8 décembre, le symposium international des droits de l’Homme. Plusieurs personnalités ou élites issues de différents pays y ont été invitées, dont Michèle Rakotoson, l’auteure de «Ambatomanga, le Silence et la Douleur».
«Ce fut un moment de réflexion extraordinaire», affirme Michèle Rakotoson à son retour du symposium international des droits de l’Homme. Sous le haut patronage de sa majesté le roi Mohamed VI, l’événement se focalise sur des sujets importants pour la promotion des droits de l’Homme et la paix.
Y ont été invités des experts, chercheurs, juristes, philosophes, sociologues, cinéastes, hommes de lettre…, à partager leur réflexion sur le thème de l’année «30 engagements pour la dignité humaine : L’idéal humaniste universel est-il inachevé ?».
Des auteurs du Prix Goncourt présents
Trois écrivains ayant reçu le Prix Goncourt étaient présents à cette occasion. Il s’agit de l’Afghan Atis Rahimi, auteur du livre «Syngue Sabour. Pierre de patience», la Camerounaise Amal Djaili Amadou, auteure du livre «Les impatientes», et le Français Nicolas Michel, auteur du livre «Un revenant».
Par ailleurs, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme du Royaume du Maroc et Srinivasa Kamath ancien Président de la Cour Suprême en Inde, entre autres, ont aussi animé les discussions durant l’événement.
Auteure du livre «Ambatomanga, le Silence et la Douleur», Michèle Rakotoson a aussi remporté le prix Orange du livre, cette année. Dans ce roman, elle ramène ses lecteurs à l’époque du début de la colonisation, où les droits de l’Homme étaient bafoués.
En 2012, elle a obtenu la grande médaille de la Francophonie, une médaille de Vermeille, offerte par l’académie française pour l’ensemble de ses œuvres. Et en 2008, elle a gagné le Grand prix littéraire des océans Indien et Pacifique par l’association des écrivains de langue française pour son ouvrage «Juillet au Pays».
Holy Danielle
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