C’est l’un des symboles de la République, prévu par l’article 4 de la Constitution et également indispensable pour authentifier les documents administratifs. Il s’agit du Sceau de la République, représenté depuis la Constitution de 2010 par un disque doré, avec la silhouette de la Grande île au milieu, entourée par un arbre voyageur sur lequel est écrit «Repoblikan’i Madagasikara», juste en dessous, une tête de zébu et une rizière et en bas se trouvent des épis de riz avec l’inscription de la devise en malgache : «Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana», traduite littéralement par Patrie, Liberté et Progrès.
Ce samedi au stade de Barea, ce Sceau dont la garde a été confiée à la ministre de la Justice, sera apposé sur les documents attestant l’investiture solennelle du président de la République réélu, selon les explications de la ministre de la Justice, Landy Randriamanantenasoa, hier.
«C’est la présence du Sceau de la République sur le procès-verbal de la cérémonie d’investiture qui authentifie les actes qui y sont enregistrés», a-t-elle expliqué.
Historiquement, Madagascar disposait déjà d’un Sceau de l’Etat du temps de la royauté, sous le règne de Radama Ier. Depuis la Première République, sa forme et sa fonction n’ont cessé d’évoluer au fil des pouvoirs successifs. Le Sceau est conservé au bureau de la Garde des Sceaux à Faravohitra.
Tsilaviny Randriamanga