Et c’est parti !

L’investiture du président, samedi dernier, dans un stade bondé marqué le départ, en grande pompe, du deuxième mandat de l’actuel chef de l’Etat. Bien évidemment, beaucoup peuvent encore gloser sur les péripéties de cette victoire, mais il n’en demeure pas moins que personne ne peut changer le cours de l’histoire qui est actuellement en marche. Le président élu retrouve le poste qu’il avait alors laissé quelques semaines auparavant pour se jeter dans la bataille électorale.
A l’heure actuelle, il a retrouvé sa légitimité et toutes les reconnaissances avec, notamment la présence de plusieurs chefs d’Etat, parmi ses pairs de l’Union africaine. A cela s’ajoute également la présence remarquée de tous les représentants de la communauté internationale. Une présence qui signifie, à plus d’un titre, une volonté de soutenir la marche vers le développement du pays. Hier encore, les membres de l’opposition ont encore déclaré urbi et orbi que ce ne sera pas le cas. La réalité durant la cérémonie d’investiture est tout autre.
Quoi qu’il en soit, après les euphories de la victoire, le temps du travail pointe déjà son nez. Si le régime peut encore disposer d’un laps de temps, qu’on appelle communément « temps de grâce », chaque responsable sera particulièrement attendu le jour d’après, c’est-à-dire dès janvier de l’année prochaine. Maintenant que le régime dispose du temps pour réaliser les ambitions présidentielles, les tenants du pouvoir doivent, dans leur poste respectif, trouver les moyens de rattraper, selon les termes du chef de l’Etat, le retard de développement du pays.
Des leçons devraient être apprises de ces cinq années passées pour mieux anticiper les cinq autres à venir. Car, les années passent vite. D’autant plus que l’Histoire avec un grand « H » a montré qu’à trop vouloir rester dans la bulle, les politiques pourraient tomber dans l’excès comme ce fut le cas avec l’ancien président Ravalomanana, de 2008 à 2009.

Rakoto

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