L’année va se terminer comme elle a commencé. Avec un président et le même président, sans parler du même gouvernement, à quelques exceptions près. Eh bien, tout va bien. Le pays a besoin de stabilité pour se développer, d’autant plus qu’il est déjà sur les bons rails. En clair, Madagascar est bien sorti du circuit fermé de l’éternel recommencement pour atteindre les objectifs du développement durable.
Ceux qui ont misé sur le changement, et même les troubles pour perturber la marche en avant du train, ont bien perdu le pari. En effet, le président Andry Rajoelina a gagné dans un fauteuil une élection que certains candidats ont tenté de décrédibiliser en la boycottant. Et cela avec un taux de participation plus qu’honorable.
Pour la formation du gouvernement, le président s’ouvre à tous les Malgaches qui veulent contribuer au développement du pays. Et si jamais – encore une fois, si jamais – certaines entités politiques décident malgré cette ouverture de boycotter l’appel du président, la coalition de partis et de citoyens qui se sont engagés à le faire élire, dispose d’assez de ressources humaines pour prendre en main le destin du pays.
En outre, la fidélité des partenaires techniques et financiers – des adeptes de l’orthodoxie financière – qui ont accompagné le pays durant le dernier quinquennat, illustre la bonne gouvernance dans la conduite des affaires nationales. Sûrement, ils seront encore là au moins pour les cinq prochaines années.
Bref, le président Andry Rajoelina a toutes les cartes en main pour faire de Madagascar le fleuron économique de l’Afrique en cinq ans. Il a le temps, les moyens et surtout, la stabilité et l’adhésion populaire. Alors, le peuple malgache peut fêter tranquillement cette fin d’année, car tout va pour le mieux.
Rakoto