L’association Ainga/Aides et la Commune urbaine d’Antananarivo lancent conjointement «Ville sans Sida», une campagne de lutte contre l’épidémie de VIH, du 19 au 21 décembre, dans le quartier d’Ampefiloha Ambodirano.
Trois jours durant, les stands de l’association proposent un dépistage de l’hépatite et un programme d’échange de seringues. Ces interventions visent principalement à réduire les risques de transmission du Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites chez les usagers de drogues par injection (UDI), dont le taux de consommation est particulièrement en hausse dans ce quartier populaire de la capitale.
L’initiative s’aligne également avec la «Santé de proximité», organisée par la municipalité d’Antananarivo toutes les deux semaines dans les six arrondissements. Des consultations et dépistages gratuits, menés par des médecins généralistes et des spécialistes notamment de la tuberculose, du diabète, de l’hypertension artérielle, de la malnutrition, ainsi que du planning familial, ciblent plus de 1000 personnes.
Selon les informations, l’objectif de cette campagne est de faciliter l’accès à une santé de proximité, l’un des «Veliranon’Iarivo» du premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, mais également de renforcer la lutte contre les maladies infectieuses à Antananarivo qui a enregistré, lors de la Semaine internationale du dépistage en novembre, 60% de cas réactifs d’hépatite chez les UDI.
Joachin Michaël
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