Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), avec le soutien du Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC), de la Direction Générale des Impôts (DGl) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), vient de mettre en place le Centre de Gestion Agréé (CGA). La principale mission de cette structure est d’accompagner les entreprises dans leur gestion comptable et fiscale afin de les aider à mieux se développer.
Pour pouvoir bénéficier de tous les avantages, il faut au préalable que l’entreprise adhère au CGA, mais surtout qu’elle soit formelle. En effet, en adhérant au CGA, l’entreprise sera accompagnée dans sa gestion, sa performance financière et l’accès aux crédits. Sans parler du fait de bénéficier d’un réseau professionnel, de conseils et d’expertises. “La mise en place du CGA est aussi une manière d’inciter les petites et moyennes industries à se formaliser (…). En effet, certaines PMI collaborent avec les grandes industries, et d’ailleurs elles sont vouées à grandir afin de contribuer à l’économie” ajoute Tiana Rasamimanana, Président du SIM.
Le CGA est parrainé par le Syndicat des Industries de Madagascar. A travers la structure, le Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC) accompagne les PMI (petites et moyennes industries) dans la facilitation de la tenue de leur comptabilité et la Direction Générale des Impôts (DGI) leur apporte sa contribution dans l’accompagnement dans tous les aspects liés à la fiscalité. Tandis que le Pnud, dans le cadre de son projet “Diversification de l’Economie Malagasy (DEM)” appuie le SIM et le CGA-SIM dans leurs actions en faveur des PMI.
Les PMI jouent un rôle crucial dans l’économie, en tant que moteurs de croissance et de création d’emplois. Ces entreprises, bien que de taille plus modeste, représentent une part significative du tissu économique malgache. “Le poids du secteur informel dans l’économie est estimé à 46%, tandis que celui de l’emploi informel à 80%. La formalisation ne peut qu’être bénéfique”, a pour sa part réagi le M. Germain, directeur général des impôts.
L’accompagnement des industries locales dans leur développement figure parmi les solutions apportées par la mise en place de cette structure. Les petites et moyennes industries (PMI) malgaches qui opèrent souvent dans l’informel, ont un fort potentiel de production et de création de valeur ajoutée.
Tiana Ramanoelina