Secteur privé: une stratégie de développement attendue en 2024

Le secteur privé à Madagascar s’active pour finaliser la Stratégie nationale du développement du secteur privé (SNDSP), « au plus tard au premier trimestre 2024».

Les opérateurs membres du secteur privé ont récemment participé à une réunion de concertation des groupements du secteur privé. En collaboration avec l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), l’agence de promotion des investissements à Madagascar, ils ont uni leur voix autour de la SNDSP, en alignement avec le Pacte d’industrialisation adopté. Le document est actuellement en cours de finalisation et «devrait être disponible au plus tard au premier trimestre 2024», a-t-on annoncé au niveau de l’EDBM.
Comme il a toujours été avancé par les opérateurs privés, la création et l’amélioration d’infrastructures nécessaires pour soutenir les entreprises privées, telles que les réseaux de transport, l’accès à l’électricité, les technologies de l’information, sont tous aussi des facteurs importants pour cette stratégie. L’enjeu étant effectivement d’améliorer la compétitivité nationale, sans oublier les mesures incitatives mises en place pour stimuler le développement du secteur privé.
Dans cette perspective, la stratégie pourrait contribuer à encourager la collaboration entre les secteurs public et privé par le biais de partenariats pour développer des projets économiques et sociaux.

Voix commune du secteur privé

Plusieurs organisations du secteur privé sont impliquées dans ce processus, notamment le Groupement des entreprises de Mada­gascar (Gem), le Grou­pement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le Syndicat des industries de Madagascar (Sim), le Grou­pement du patronat Mala­gasy (Fivmpama), la Chamb­re des mines de Ma­dagascar (CMM), Entre­prendre au féminin de l’océan Indien (EFOI), la Fédération des Chambres de commerce de Madagascar (FCCIM), la Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM) et la Tranoben’ny tantsaha mpamokatra (TTM).
La SNDSP résulte d’un effort concerté impliquant divers acteurs du secteur privé, avec un soutien technique des partenaires techniques et financiers du pays. Après la réunion des groupements du secteur privé, le 30 novembre en vue de finaliser cette stratégie, une expertise technique sera mobilisée pour accompagner le secteur privé dans cette démarche, à travers le programme Clim-Invest financé par l’Union européenne.

Arh.

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