Les diverses directions chargées du commerce et de la consommation au sein du ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (MICC), déclarent renforcer le contrôle des prix au niveau des marchés d’Antananarivo, en particulier les prix du riz.
Les responsables au sein de la direction du Commerce intérieur (DCI), de la direction de la Protection des consommateurs (DPC), ainsi que de la direction régionale de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (DRICC) Analamanga ont ainsi sillonné hier les marchés de la capitale, afin de prévenir d’éventuels abus et de spéculations de la part des commerçants en cette période de fêtes.
Au premier constat, “le marché est bien approvisionné même si nous sommes en pleine période de soudure”, rapporte-t-on au sein du MICC. D’ailleurs, les commerçants déclarent être bien en connaissance des textes et lois régissant le commerce en général. Par exemple, les prix sont affichés pour chaque produit. L’alignement des prix semble bien respecté tout en tenant compte de la concurrence. Malgré tout, le ministère de tutelle se veut rassurant en poursuivant les contrôles au niveau des marchés. L’administration a, de ce fait, dressé une sorte de référentiel de prix, en particulier pour le riz.
Arh.
Ci-après une synthèse des prix moyens des riz blancs relevés par les contrôleurs du commerce, hier sur les marchés d’Antananarivo.
– Riz Semence : 800 – 850 ar/kap
– Riz Tsipala : 800 – 850 ar/kap
– Riz Dista : 900 – 950 ar/kap
– Riz Makalioka : 900 – 950 ar/kap
– Vary gasy rouge Manalalondo : 900 – 950 ar/kap
– Riz importé 25% : 800 – 850 ar/kap
– Riz importé de luxe : 950 ar/kap