« Le mois de janvier est le mois où l’on offre ses meilleurs vœux à ses amis. Les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas », écrivait un jour le philosophe allemand, Georg Christoph Lichtenberg. Effectivement, il est de coutume de se partager des vœux à chaque début d’année. En politique, les chefs d’Etat et de gouvernement, en fonction du régime, offrent un plateau spécial pour s’adresser à la population, tandis qu’au sein de la famille, des amis et des collègues de travail, on se souhaite aussi tous les vœux. Santé, bonheur et prospérité sont les termes qui reviennent le plus souvent dans ce cas.
Si auparavant les téléphones sont inondés d’appels et de sms, ces derniers temps, la donne a changé avec le rythme effréné des nouvelles technologies, notamment à travers les réseaux sociaux. Plus léger, c’est à travers les messages privés qu’on se partage les bons plans de la fin d’année mais aussi les vœux de nouvel an. Il faut reconnaître que le début de l’année est une période idéale pour se lancer de nouveau défi et viser de nouveaux objectifs. Quoique la réalisation ne dépend pas forcément, par la suite, de la seule volonté humaine. Car, il peut exister des paramètres qu’on n’arrive pas souvent à maîtriser et qu’il est difficile à contrôler. Il en est ainsi des cataclysmes naturels, des maladies ou encore des accidents qui pourraient survenir en cours de route.
Cela dit, certains vœux sont plus aisément réalisables suivant la volonté de tout un chacun, il s’agit de la paix et de la sécurité, pour que le pays puisse poursuivre sa marche en avant. En dépit des appréhensions, au tout début de l’année qui vient de s’écouler, Madagascar a pu passer le cap des élections. Maintenant, il ne reste plus qu’à formuler le vœu que le calme et la paix puissent continuer à régner pour l’année à venir et que chacun puisse vaquer à ses responsabilités correctement. Il en va de l’avenir du pays, et contrairement à ce que Georg Christoph Lichtenberg disait plus haut, c’est facilement réalisable.
Rakoto