Sauf changement, le nom de celui qui sera à la tête du premier gouvernement de ce deuxième mandat du président Andry Rajoelina sera connu dans les prochaines heures.
La liste composée de trois noms proposés par les députés au sein du groupe parlementaire majoritaire à l’Assemblée nationale, a été déjà envoyée hier auprès du président de la République, à l’issue d’une réunion des députés IRD qui constituent la majorité. Pour rappel, suivant l’article 54 de la Constitution, «le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale».
Parmi les trois noms proposés par la majorité à Tsimbazaza figureraient le nom du député élu dans le district de Manja et non moins ancien ministre, Richard Fienena. Avant d’intégrer l’IRD, l’intéressé était membre du parti Malagasy miara-miainga (MMM) mais a démissionné il y a de cela quelques mois. A noter que ce n’est pas la première fois que le nom de ce député a été cité comme faisant partie de la liste proposée par les députés au poste de Premier ministre. En 2019, après
l’élection de Andry Rajoelina, Richard Fienena a été déjà évoqué comme étant parmi les premier-ministrables.
Autre nom qui circule également, celui de l’un des conseillers de l’actuel président du Sénat. D’autres sources citent par contre le nom d’un ancien Premier ministre durant la Transition et qui a été aussi déjà premier-ministrable en 2019.
Ntsay Christian en bonne position
De son côté, le Premier ministre du gouvernement démissionnaire, Christian Ntsay serait toujours en bonne position pour retourner à Mahazoarivo. Son nom figurerait encore dans la liste proposée par les députés IRD, selon toujours notre source. Cela en dépit de la relation plus ou moins tendue entre les élus à Tsimbazaza et le gouvernement de Christian Ntsay durant la dernière année du premier mandat du Président de la République. Son expérience dans la gestion des crises liées à la pandémie de Covid-19, ainsi que la gestion des deux élections présidentielles dont celle du 16 novembre, lui donneraient un avantage sur les autres prétendants.
Quoi qu’il en soit, le dernier mot appartient au chef de l’Etat à qui revient le pouvoir de nommer le chef du gouvernement. Il n’est pas à exclure que les critères qu’il demande à ceux qui veulent faire partie du gouvernement concernent également celui qui sera placé à la tête du gouvernement dont la principale mission sera d’améliorer le volet social de la population. Pour rappel dans son discours de fin d’année, Andry Rajoelina souhaite travailler avec des personnes dévouées, animées de bonne volonté, intègres et expérimentées.
Tsilaviny Randriamanga