Tout se vend et tout s’achète

On ne cesse de louer les bienfaits apportés par les nouvelles technologies. Et oui, il est indéniable que l’utilisation des nouvelles technologies présente de nombreux avantages. Toutefois, il faut reconnaître que ces nouvelles technologies plus connues sous l’appellation générale des TIC’s, n’apportent pas que des bienfaits. Loin de là s’en faut.
Effectivement, elles offrent également la possibilité de créer des nombreuses activités illicites. Le cas de QCSTAR, une soit disant plateforme de trading en ligne en est la parfaite illustration. En pensant réaliser des placements financiers opportuns, certaines personnes ont perdu des sommes relativement importantes qui auraient pu leur servir pour d’autres choses plus avantageux.
En tout cas, ce n’est pas la première fois que ce genre d’arnaque existe. Pour rappel, le cas d’Antares fut du même ordre. Et jusqu’à ce jour, aucune suite n’a été
donnée à l’encontre des initiateurs de cette ar­naque. Autrement dit, il sera certain qu’il en sera de même pour ceux de QCSTAR. Et on ne s’étonnera pas quand une nouvelle pseudo plateforme de trading verra le jour.
Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent toutes sortes de transactions plus ou moins illégales. Le fait est que tout se vend et tout s’achète en ligne, qu’il s’agisse de drogues, de prostitution,
de médicaments… aidé pour cela par le développement des réseaux sociaux. Et en ce lendemain des fêtes, nom­breux sont ceux qui ont recours à ce mode de transaction.
Les médicaments proposés sont ciblés de manière qu’ils portent sur des médicaments très recherchés et quel­ques fois introuvables dans les pharmacies. A se demander si ces comptes ne sont pas administrés par des professionnels de la médecine car ils font preuve d’une certaine expertise en la matière.
Ce qui attire les internautes est le fait que les prix proposés sont relativement bas. Et des fois, ils défient toute concurrence. Mais quoi qu’il en soit, ce sont des activités illicites dans la mesure où la vente de médicaments est réglementée. Cela doit se dérouler soit au niveau des grossistes importateurs, des pharmacies ou encore des dépositaires.
En effet, la vente libre de médicaments présente des dangers pour les consommateurs en termes de qualité. Il se peut que ce soit un moyen efficace pour écouler
de faux médicaments. D’ail­leurs, bien souvent les usagers ne peuvent pas vérifier si le délai
de péremption de ces médicaments est encore valide, certains étant vendus sans leur boîte d’origine.
Quoi qu’il en soit, comme ce sont des activités illicites, les services de la lutte contre la cybercriminalité ont du pain sur la planche. Non seulement il leur faut maîtriser la nouvelle technologie mais encore déjouer l’ingéniosité de ces différents trafiquants pour qui, tout se vend et tout s’achète.

Aimé Andrianina

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