Les cas de viol et d’agression sexuelle sont de plus en plus fréquents dans le pays si l’on se réfère aux différents faits rapportés par les médias. Et malheureusement, beaucoup de mineurs en sont victimes. Pourtant, les cas qui sont portés à la connaissance du public ne constituent qu’une infime partie de la réalité.
Cela s’explique par le fait que, pour une raison ou une autre (honte, peur de scandale, pressions de toutes sortes…), de nombreux cas sont passés sous silence. Pourtant, la meilleure solution est d’en parler. Cela permettra de mettre les auteurs de ces actes criminels sur le ban de la société.
Par ailleurs, il faut apprendre et encourager les enfants à dénoncer tout acte ou geste équivoque perpétré par un tiers- qui qu’il soit -, à l’encontre de leur intégrité physique. Ce silence qui entoure ces actes encourage les criminels à réaliser leur odieux crime. D’où les nombreux cas de récidive.
Quoi qu’il en soit, il est certain que c’est face à la recrudescence de ces crimes sexuels que les autorités ont pensé à la mise en œuvre de la castration chimique. La castration chimique ou encore appelée traitement inhibiteur de libido est un traitement médical.
Elle vise à réduire la production de testostérone par la prise de médicament. Le traitement a pour but de réduire les pulsions sexuelles de l’individu. Donc c’est un traitement médical qui vise à réduire la libido. Cet effet dure tant que le traitement est suivi. Lorsque le traitement est arrêté, ses effets s’arrêtent également.
Autrement dit, ses effets ne sont pas irréversibles. Donc, il y a toujours une possibilité de récidive du délinquant sexuel. Ce qui permet de dire que ce n’est pas une solution suffisamment dissuasive pour les auteurs d’infractions sexuelles telles que le viol ou les agressions sexuelles.
Pour cette raison, certaines idées avancent la castration physique à l’encontre des délinquants sexuels. Effectivement, il existe d’autres méthodes de castration telle que l’intervention chirurgicale avec ablation définitive des testicules
Encore faut-il souligner que ce n’est pas une solution finale car même un eunuque peut avoir une érection et donc avoir un rapport sexuel. C’est pourquoi certaines personnes arrivent à proposer une solution radicale qui consiste à la coupure propre et nette de l’appareil génital du délinquant.
Cela pourrait être véritablement dissuasif pour tous les violeurs et agresseurs sexuels en puissance. Mais on voit d’ici la levée des boucliers des farouches défenseurs des droits de l’homme. Mais pour les extrémistes, il n’y a pas de tergiversations possibles : Aux grands maux, les grands remèdes.
Aimé Andrianina