Activités de pêche: 23 bateaux assurent la surveillance sur les côtes malgaches

Madagascar a renforcé sa flotte maritime afin de mieux suivre, contrôler et surveiller les bateaux de pêche et lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (Pêche INN). L’Etat a alloué un budget d’un milliard d’ariary pour approvisionner en carburant, 23 bateaux actuellement en service.

Auparavant, seuls deux bateaux assuraient la surveillance de quelque 5.000 km de côtes malgaches. Actuellement le Centre de surveillance de pêche (CSP) dispose d’une flotte de 23 bateaux pour assurer le contrôle, la surveillance des pêches pour la lutte contre la pêche INN. A citer également l’Antsanta, Telonify, Sihely, Bekapila, Antendromaso 8, les huit vedettes Argos 710 Antendromaso, les cinq vedettes rapides Yamaha 12 M Speed et autant de vedettes semi-rigides qui coordonnent les sauvetages en mer.

Dans un communiqué publié samedi, le MPEB souligne que «le CSP travaille en étroite collaboration avec les pêcheurs» et que «le problème de carburant ne se pose plus, car 23 bateaux disposent désormais d’un budget d’un milliard d’ariary pour le carburant». L’étroite collaboration du CSP avec les pêcheurs est une approche constructive, favorisant une meilleure communication et compréhension des enjeux liés à la pêche durable.

Engagement des partenariats internationaux
La pêche INN étant une menace économique sérieuse, ces investissements visent à réduire les pertes estimées «entre 14 et 16 millions de dollars par an pour Madagascar», comme l’a indiqué le ministère de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB). Ces pertes seraient également colossales au niveau mondial (24 milliards de dollars), 1,2 milliard de dollars pour l’Afrique subsaharienne, entre 500 et 800 millions de dollars par an pour la Sadc.
Madagascar a fait l’acquisition de ces bateaux, grâce au partenariat avec le gouvernement japonais, la Banque mondiale à travers le projet SwoiFish 2 ainsi qu’avec l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et autres partenaires techniques et financiers. Cette collaboration témoigne de l’engagement des partenariats internationaux à renforcer les capacités de surveillance et de gestion des ressources marines.
Le MPEB et le CSP encouragent les usagers à signaler des activités suspectes en mer, car cela contribue à la vigilance collective et à la préservation des écosystèmes marins et à la durabilité économique du secteur de la pêche.

Arh.

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