Influenceur food: Ibotity parmi les plus suivis sur les réseaux sociaux

Si le métier d’influenceur food est déjà très en vogue à l’étranger, à Madagascar, quelques têtes commencent à s’imposer dans le milieu, dont Ibotity qui vient d’atteindre ses 58.000 abonnés sur Facebook. Selon ses dires, « Les Malgaches ont besoin de guide ».

De son vrai nom Setraniaina Andria­na­ja­son, Ibotity est un passionné de la cuisine, un amour qu’il a hérité de sa mère. Durant le confinement, il a commencé à partager des vidéos quand il se trouvait derrière ses fourneaux.
«Au début, je postais des recettes de plats simples et beaucoup ont apprécié», raconte-t-il. En effet, à Ma­da­gascar, soit les passionnés de la cuisine découvrent de nouvelles recettes sur les réseaux sociaux, avec des ingrédients qui parfois ne sont pas adaptés au budget ou à la saison, soit les chefs cuisiniers dévoilent leur recette uniquement dans des émissions spéciales diffusées à la télé. Les influenceurs food malgaches sont encore rares actuellement.

Des ingrédients locaux

«Actuellement, j’enregistre 58.000 abonnés, dont 90% se trouvent à Madagascar, 75% à Antananarivo et la majorité sont des femmes», affirme-t-il. Ce qui explique que les femmes sont les principales intéressées de la page. «Elles ont besoin de guide. C’est pour cela que je propose souvent des recettes faciles à faire, qui n’exigent pas trop d’ingrédients difficiles à trouver, des plats ou des snacks que l’on peut cuisiner tous les jours, facile et rapide», annonce-t-il.
Sur sa page, Ibotity présente des plats comme «Les astuces pour avoir des frites croquants», «comment cuisiner des beignets de légumes»… Si actuellement Ibotity ne dévoile que des plats salés, cette année, il entend se lancer dans la pâtisserie ou les desserts…
Outre le partage de di­verses recettes, Ibotity sillonne aussi les restaurants de la capitale pour présenter à ses abonnés les bons plans. «L’idée est de partager à tous les foodlovers les coins qui pourraient contribuer à nos bonheurs», raconte-t-il.
Même si ses recettes ont la cote sur les réseaux so­ciaux, Ibotity ne pense pas encore ouvrir son propre restaurant, jusqu’à ce jour. «Cela demande beaucoup de professionnalisme que je ne maîtrise pas encore», reconnaît-il.

Holy Danielle

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