Tout n’est pas perdu. Le Championnat du monde par équipe à Busan en Corée du Sud, du 23 au 29 février, sera une occasion unique à saisir si l’équipe nationale masculine de tennis de table de Madagascar veut se qualifier pour leurs premiers Jeux olympiques de Paris 2024.
Ce sommet mondial est l’un des tournois qualificatifs pour les épreuves par équipe et en simple des Jeux olympiques. Si les pongistes malgaches atteignent les quarts de finale, ils obtiendront un quota d’équipe pour Paris 2024. Ce serait une première historique pour le pays. Et encore plus en cas de qualification car ils auront aussi droit à deux places en simple, qui seront attribuées aux deux meilleurs joueurs du classement mondial lors de la 25e semaine de 2024 (mardi 18 juin 2024).
Les pongistes malgaches ne comptent pas laisser passer cette chance. Ils se sont préparés avec sérieux et détermination pour affronter les meilleures nations du monde à Busan. Ils espèrent créer la surprise et faire honneur à Madagascar.
Si la qualification par équipe n’est possible qu’aux Mondiaux de Busan, les pongistes malgaches auront une autre opportunité de se qualifier en simple lors du tournoi continental de qualification olympique qui aura lieu à Kigali (Rwanda), du 19 au 21 mai. Quatre places pour Paris 2024 y seront en jeu. Il faudra donc terminer dans le dernier carré pour décrocher son billet olympique.
Universalité
Et l’espoir de se qualifier pour les J.O, est encore de mise. En fait, les pongistes malgaches. Ils peuvent décrocher une place via le classement mondial de la Fédération internationale de tennis de Table (ITTF) ou via l’universalité. Il leur suffit de figurer dans le classement ITTF entre le 1er juillet 2023 et le 23 juin 2024. C’est le cas d’Antoine Razafinarivo et de Fabio Rakotoarimanana, classés depuis le mois de mai 2023.
Pour consolider leur position, ils devront participer aux tournois continentaux, comme le Championnat de l’Afrique de l’Est ou la Coupe d’Afrique. Ces compétitions leur permettront de gagner des points et de se rapprocher de leur rêve olympique.
Naisa