Le 10 janvier, cinq camions bennes pris en flagrant délit de remblai de terrain, ont été interceptés et mis en fourrière par la Police de l’aménagement de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) et du ministère de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF), à Alasora, mais pas à Ankarabato.
Herinjato Ramamenosoa, maire de la Commune Rurale d’Ankaraobato a tenu à préciser qu’ «il n’y a eu pas de travaux de remblai de terrain dans la Commune rurale d’Ankaraobato. Ceux constatés par la Police de l’aménagement de l’Apipa et du MATSF, se sont déroulés à Alasora. C’est plutôt un déblai non autorisé qui a été signalé à Ifarihy Ankaraobato. Le remblai a été enlevé sans autorisation au niveau d’Ankaraobato et transportées vers Alasora, également sans autorisation», a-t-il souligné.
L’on sait également que les propriétaires du terrain à remblayer à Alasora ont déjà été verbalisés deux fois. Or cela ne l’empêche pas de continuer. De ce fait, la Police de l’aménagement a poursuivi son enquête qui a abouti à l’interception des camions transportant les remblais de terres à Ifarihy Ankaraobato.
Selon ses explications, le maire d’Ankaraobato a été notifié, le 10 janvier de ces activités illicites ; Dans la mesure où la Police de l’aménagement de l’Apipa et du MATSF n’est pas habilitée à procéder à la mise en fourrière de ces véhicules incriminés, la Police nationale une fois sur place, a engagé toutes les formalités. Mais il se trouve que ces chauffeurs n’avaient plus les papiers des véhicules sur eux car déjà retirés par la Police d’Alasora. Malgré tout, leur mise en fourrière au Commissariat de Police de Tanjombato, a été décidée.
D’autres cas de remblai à Alasora
Hier encore, l’Apipa a signalé un remblai illicite à Ankadiavo Alasora. Le terrain appartiendrait à une société privé. «Cette fois, aucun matériel n’a été saisi. Toutefois, le propriétaire du terrain a été verbalisé pour non-respect des lois en vigueur et non-respect de procès-verbal (PV). Il sera convoqué à l’Apipa», a-t-on appris auprès de cette autorité de régulation.
A ce propos, le Maire d’Ankaraobato souligne les efforts déployés pour faire respecter l’éthique de la Commune en n’autorisant aucun remblai «tant que l’interdiction n’est pas levée et que le Conseil des ministres ne donne pas l’autorisation».
Pour rappel, le décret n° 2022-241 portant «interdiction et suspension de tous les travaux de remblai dans le périmètre du Grand Antananarivo», daté du 23 février 2022 est toujours en vigueur.
Arh.