Conjoncture: l’opposition de plus en plus divisée

Les partis d’opposition n’arrivent pas à former un bloc unique à l’approche des élections communales et législatives prévues dans quelques mois. Cela surtout après l’échec du mouvement du collectif des candidats qui n’a pu parvenir à son objectif à savoir, empêcher la tenue de l’élection présidentielle. L’apparition de différentes plateformes en l’espace de quelques années en dit long quant à cet éclatement des partis d’opposition. A citer, à titre d’exemples, le Rodo­ben’ny mpanohitra eto Madagasikara (RMDM) auquel le parti Tiako i Madagasikara (TIM) domine, le mouvement Panorama dominé par le Hery vaovao ho an’i Madagasikara (HVM), et il n’y a pas longtemps, deux autres plateformes ont fait leur apparition.

Parmi ces « nouveau-nés » figure la Nouvelle génération politique malagasy (NGPM), au sein de laquelle se trouvent des opposants ne partageant visiblement pas l’idée de leurs homologues du TIM et du HVM. La NGPM a en effet affirmé sa volonté à participer aux différentes élections, contrairement à ces deux partis qui insistent toujours sur la nécessité de modifier les textes électoraux.

Plateformes occasionnelles

Outre la NGPM, une autre plateforme du nom de Malagasy miaro ny tanindrazana (Mamita), a fait part de son existence cette semaine. En son sein se réunissent des politiciens qui ont déjà fait partie des différentes plateformes politiques occasionnelles. C’est le cas, entre autres, de Nambinina Raherimampianina qui était auparavant membre de la plateforme Gasy Leo. Cette dernière, soit dit en passant, n’a plus été entendue depuis que sa revendication relative à la nécessité de mettre en place un pouvoir de transition n’a pas abouti. Idem pour Henri Rakotomalala, membre de la fédération des prisonniers politiques. L’intéressé est tristement célèbre pour ses allers-retours à la Gendarmerie.

Rakoto

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