« Le poisson est un alternatif à la viande de porc et de bœuf dont les prix ont flambé» affirme un vendeur de poisson de tilapias et carpes venant pour la plupart de Miandrivazo, du lac Itasy ou du lac Alaotra. D’ailleurs, le prix n’a pas vraiment augmenté par rapport à celui de l’an passé à la même période.
Aussi bien aux pavillons d’Analakely qu’au marché d’Ambohimanarina, le prix du kilo du poisson reste le même, variant entre 18.000 à 24.000 ariary. « Cette saison, le prix n’a pas vraiment augmenté » indique un vendeur.
En fait, les vendeurs fixent les prix en fonction de la taille et du poids du poisson. « Les grands spécimens se vendent à 24.000 ariary le kilo» explique un commerçant des pavillons d’Analakely, tout en soulignant qu’un poisson de grande taille peut peser 2 kg, voire plus. Mais les familles nombreuses préfèrent acheter les poissons de petite taille car un kilo peut contenir 4 à 5 poissons. A la gare routière Maki Andohatapenaka, il n’y pas vraiment un écart de prix avec les autres marchés. Les prix de gros varient de 15.000 à 22.000 ariary le kilo.
Appui du ministère
Pour améliorer la production, le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB) soutient les éleveurs ainsi que les pêcheurs de poissons. A ce sujet, la Direction régionale de la Pêche et de l’Economie bleue (DRPEB) d’Alaotra Mangoro, a procédé à la purification de l’étang, en collaboration avec les pêcheurs à Amparafaravola. A Moramanga, dans la commune rurale d’Ampasimpotsy Gara, les responsables ont procuré des conseils en la matière, aux éleveurs de poissons. Et à Ambatondrazaka, une sensibilisation a été menée sur deux chaînes de radios locales, pour que les éleveurs puissent prendre les précautions nécessaires en cas de montée des eaux.
Luc Andriniaina
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