Le nouveau Gouvernement a pris forme hier. Pour le président de la République, l’objectif est clair, développer le pays coûte que coûte. Priorisation des expériences, test de niveaux, prestation de serment, le chef de l’Etat a mis très haut la barre dans les sélections.
«Vous avez été triés sur le volet et vous vous êtes préparés pour vos nouvelles responsabilités. Soyez-en dignes », a indiqué le chef de l’Etat dans son discours, avant la présentation des nouveaux ministres. Andry Rajoelina misera alors sur les nouveaux ministres pour l’accompagner dans l’administration du pays après sa réélection à son poste. « Je suis convaincu que le pays avancera réellement si chacun prend ses responsabilités. Nous pourrons ainsi atteindre nos objectifs à savoir, la victoire des Malgaches et le développement de Madagascar », a-t-il poursuivi. Afin de concrétiser cette volonté de travailler, chaque ministre a dû s’engager devant la population à s’acquitter de leurs devoirs respectifs dans l’intérêt de l’Etat.
« Après votre présentation, vous prêterez serment devant le peuple malgache à accomplir vos tâches et surtout à vous éloigner de la corruption sous toutes ses formes », a-t-il déclaré. Mais le président va encore plus loin en annonçant : « Vous vous engagez à quitter vos postes lorsque vous manquerez à vos devoirs et obligations », a-t-il souligné. Les nouveaux ministres n’auront donc pas droit à l’erreur.
A cet effet, des tests psychométriques ont été imposés à chaque candidat avant leur nomination. « Ces tests auront permis de vérifier vos expériences mais également de connaître votre personnalité, votre sens du leadership, de l’éthique ou encore de votre logique », a expliqué le chef de l’Etat. Durant les épreuves orales, les candidats ont également dû exposer leur connaissance sur les départements ministériels concernés mais aussi proposer des solutions sur leurs problèmes respectifs. « Cela se fait dans le monde entier afin de déterminer les caractères d’une personne, notamment sa faculté dans la gestion du pays, les débats de haut niveau, sa rigueur mais également sa faculté à travailler sous pression », a-t-il conclu.
T.N