Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) ainsi que tous ses partenaires, à l’exemple de l’Apipa, du CPC et de la CUA, se sont immédiatement réunis hier face à la pluie torrentielle de plus de 5 heures qui s’est abattue sur le Grand Tana dans la nuit du lundi au mardi.
«En tant que président du comité national de gestion des risques et catastrophes, le Premier ministre nous a donné l’ordre, dès la nuit du déluge, de prendre les dispositions nécessaires en fonction du constat des lieux », a indiqué le directeur général du BNGRC, le général Elack Olivier Andriakaja, lors d’un point de presse.
Par conséquent, afin d’assurer un rapide écoulement des eaux, le nettoyage de 4 canaux, désignés comme points noirs, notamment celui des 67 Ha, se fera par Himo, sous forme d’argent et/ou nourriture contre travail. En collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des sports, des gymnases sont également préparés afin d’accueillir les éventuels ménages menacés par les glissements de terrain, en particulier ceux de la colline de Manjakamiadana.
A ce sujet, le BNGRC a toujours souligné que les concernés ne seront pas déplacés de force. « La décision leur appartient. Il leur suffit de s’inscrire auprès du fokontany pour bénéficier d’un site d’accueil », a indiqué le directeur général du BNGRC. Il a toutefois souligné qu’avec cette forte pluie, qui pourrait encore durer 3 jours, rester sur ces lieux à haut risque est un pur suicide.
Selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa), aucun débordement des rivières traversant le Grand Tana n’est à craindre pour le moment. Cela malgré la hausse des niveaux des eaux. « Aucune cote d’alerte n’a été encore atteinte pour justifier des déplacements », a fait savoir le DG du BNGRC.
Sera R.