Le nouveau ministre de la Communication et de la culture, Augustin Andriamananoro, a pris ses fonctions, hier à l’issue d’une passation de service à la Bibliothèque nationale de Madagascar à Anosy.
Pour l’heure, le ministre de la Communication et de la culture n’a pas encore dévoilé son plan de travail détaillé et spécifique à son département. Cela dit, il a manifesté sa volonté de «travailler avec les artistes évoluant dans les différentes disciplines et contribuer à son échelle à la mise en œuvre des trois piliers du développement du Président de la République, à savoir la valorisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance, tout en tenant compte du respect du ‘‘soatoavina Malagasy’’».
Interrogés sur cette nouvelle nomination, les artistes prônent un «changement dans la continuité», comme c’est le cas notamment de l’auteur Hobiana Andrianimerina. «Les professionnels de la culture ont attendu de pied ferme cette nomination, qui est du ressort du président de la République et du Premier ministre. Je suis convaincu que le nouveau ministre saura assumer les responsabilités qui lui ont été confiées, notamment en matière de sauvegarde du patrimoine, ainsi que de promotion de l’art et de nos valeurs culturelles. Si chaque ministre accomplit un pas important, c’est l’art et la culture qui s’illuminent. Dans le domaine de la littérature, nous espérons la continuité du concours national de littérature et la mise en place d’un fonds littéraire, pour la valorisation des plumes émergentes», a-t-il dit.
«Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’endroit de l’ancienne ministre qui a œuvré sans relâche pour la culture et le théâtre, notamment pour la construction du Théâtre Charles Ravaloson qui a ouvert ses portes à Analakely en 2021. Nous ne pouvons que souhaiter bonne continuation au nouveau ministre car la promotion de la culture est un éternel combat. A l’occasion d’un atelier thématique organisé récemment à Antananarivo, les professionnels ont émis leur souhait de vouloir lancer un festival de théâtre afin de fédérer les acteurs de la chaîne et le public», a pour sa part souligné Michèle Razafimahay, coordinatrice du Sakaizan’ny Teatra Malagasy du Lycée Jean-Joseph Rabearivelo (STM LJJR).
Joachin Michaël