Nouvelle année, nouveaux membres du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) et nouveau mandat pour la ministre de la Justice. En dehors de tout cela, le Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) maintient ses revendications.
«Indépendance de la Justice », tel est le mot d’ordre du SMM en cette nouvelle année. Nouveauté au sein du CSM avec l’élection des nouveaux membres et nouveau mandat pour la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Ramanantenasoa. Pour le Syndicat, des nouveautés devraient également être constatées sur l’amélioration de leurs activités.
«Le respect de l’Etat de droit et l’application des lois en vigueur devraient être acquis», a indiqué hier le président du SMM, Mbitanarivo Andriantsihorisoa. Mais à ceux-là s’ajoute la recherche de l’intérêt commun des magistrats. «Celui-ci devrait être intégré dans les perspectives et la politique générale du ministèr », a-t-il poursuivi. Le président du SMM fait alors référence aux avantages, soldes et indemnités des magistrats.
«Cela fait partie d’un des moyens pour lutter contre la corruption», a fait savoir Mbitanarivo Androantsihorisoa. Pour lui, les magistrats sont mal payés au vu du travail qui leur incombe. «Nous n’allons pas blâmer le régime car nous avons déjà fait des revendications dont certaines ont obtenu des réponses», a-t-il toutefois indiqué.
«Chaque ministre a fait le serment de lutter contre la corruption et assurer la bonne gouvernance. Le ministère de la Justice a déjà un plan de stratégie à cet effet ainsi que les perspectives y afférentes», a noté le président du SMM. Néanmoins, «Des efforts et engagements communs devraient être déployés pour atteindre les objectifs», a-t-il ajouté. D’après lui, le taux de corruption au pays est largement élevé et mérite de sérieuses mesures. Dans tous les cas, la lutte contre la corruption figure parmi les priorités du président récemment réélu, raison pour laquelle il a demandé à ce que les nouveaux ministres s’y engagent publiquement.
T.N
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