Hier à l’aube, le cadavre découpé d’une femme a été retrouvé à Andranonamboha Ambohitsiroa, Ambohidratrimo. Son crâne a été découvert dans une localité voisine, la veille dans la matinée.
Un fait-divers qui fait froid dans le dos. Ayant fait la découverte macabre, hier 4 h 30, des riverains ont alerté le chef fokontany. Celui-ci à son tour, a avisé la gendarmerie.
En compagnie d’un médecin légiste du CSB II d’Anosiala, une équipe de la brigade de gendarmerie d’Ambohidratrimo s’est rendue sur les lieux de la découverte pour procéder aux constatations d’usage.
Sur place se trouvait la partie inférieure d’une femme, coupée au niveau de la hanche. La partie supérieure a disparu, mais quelques mèches de cheveux y ont été observés.
Il se pourrait que des chiens aient déjà dévoré et déchiré le corps, puisqu’une partie des viscères de l’individu ont été constatés éparpillés dans la zone.
Identifiée…
Les gendarmes estiment que le crâne retrouvé avant-hier dans une plantation de manioc à Ampanobe Soamananety, était celui de la personne dont l’autre partie du corps a été découvert le lendemain, mais qu’il les chiens l’ont emporté jusqu’à cet endroit. Les constations ont d’ailleurs permis d’apprendre que c’était le crâne d’un adulte mais le sexe n’a pas pu être déterminé.
Hier, l’identité du cadavre a été connue. C’était une femme de joie originaire d’Ambohitsiroa Atsinanana, âgée de 35 ans. Elle avait quitté sa maison lundi afin de se rendre à Talatamaty pour ses activités.
Depuis, elle n’a plus donné signe de vie, amenant ses proches à signaler sa disparition auprès de la brigade de gendarmerie avant-hier. C’était le jour où son crâne a été retrouvé à Ampanobe mais à ce moment-là, personne n’a su que c’était le sien.
La gendarmerie privilégie la thèse du meurtre. Le médecin l’a confirmée après l’examen du corps. Une enquête a été ouverte au niveau de la brigade de gendarmerie d’Ambohidratrimo afin de retrouver le ou les responsables de cet acte criminel.
ATs.