Sise à Ivandry, Elysia a vu le jour en 2019. C’est une école préscolaire et primaire pas comme les autres ! Elle prend en charge des enfants “extraordinaires” : atteintes d’autismes, des enfants trisomiques ou victimes d’autres troubles associées.
“Avant sa création, il y avait très peu d’école inclusive, et encore, elles ne se faisaient pas connaître. C’est la raison pour laquelle nous avons créé cet établissement. Nous collaborons avec des professionnels dans le métier. Les méthodes et approches utilisées sur les enfants sont sur-mesure, car elle varie selon le cas et les besoins de l’enfant”, précise Noussyh Seheno Ranoarivony, cofondatrice de l’école. Au fil des années, des spécialistes comme des sociologues et pédopsychiatres ont intégré la structure afin de rendre efficace le suivi de chaque enfants. Dès le montage des programmes scolaires, l’école collabore avec des psychopédagogues.
A l’heure actuelle, Elysia est devenue une association et dispose d’un centre thérapeutique et éducatif. Pour l’accompagnement thérapeutique, l’école collabore avec un psychiatre. Son objectif dans le cadre de ce projet est d’améliorer l’évaluation des enfants et l’orientation des enfants ayant des difficultés. Il travaille avec une équipe pluridisciplinaire pour un projet de soins personnalisé de chaque enfant.
“Nous avons intégré des ergothérapeutes, des éducateurs spécialisés et des auxiliaires de vie sociale et scolaire. Nous accueillions également des enfants normaux qui n’ont aucun trouble, car des parents choisissent l’inclusion sociale de leur enfant”, poursuit-elle.
L’association peut prendre en charge des enfants qui ne sont pas scolarisés au sein d’Elysia, mais qui ont besoin de suivi. Dans ce cas, les activités thérapeutiques peuvent être menées après une évaluation effectuée par le pédopsychiatre. Seheno Ranoarivony est l’initiatrice de “Kidspreneur”, un programme entrepreneurial pour les enfants à partir de l’âge de 7 ans qui a été intégré au sein de l’école. Trois fois par semaine, des échanges sont effectués entre les élèves du préscolaire d’Elysia et ceux de l’Ecole Primaire Française “D”.
Tiana Ramanoelina
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