La rage tue encore, à en croire les dernières statistiques, alors que des chiens ne cessent de se multiplier dans plusieurs quartiers de la Capitale. Pour y faire face, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), met en place une stratégie de contrôle de la rage.
On estime entre 300 et 800, le nombre de décès annuels dus à la rage. Pour remédier à cette situation, depuis le 17 janvier jusqu’au 27 février, une opération de contrôle de la rage dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) est en cours, entrant dans le cadre du projet FSPI Contrôle de la rage à Madagascar (Coramad), à travers l’approche «One health». Cette surveillance accrue permet d’optimiser les mesures de prévention et de contrôle de la rage à la fois chez l’homme et les chiens domestiques ou errants.
Co-coordonné par le Cirad en Afrique australe et à Madagascar ainsi que l’Institut pasteur de Madagascar, avec le financement de l’Ambassade de France à Madagascar, ce projet est réalisé en partenariat avec le ministère de la Santé publique, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, la CUA et The Mad dog initiative.
Au programme, des campagnes de sensibilisation et d’information sur la rage au sein des établissements scolaires de la CUA. Cette initiative cible plus de 8.000 élèves des Ecoles primaires publiques (EPP). Ces derniers seront sensibilisés au danger des morsures de chien comme voie de transmission et aux mesures adéquates pour prévenir la rage chez les humains.
A noter que plusieurs séances de sensibilisation ont déjà été menées au début de ce mois auprès de 1.000 enseignants des six Zones d’administration pédagogique (Zap) d’Antananarivo, afin qu’ils soient au courant des symptômes de la rage.
Selon les informations, le projet FSPI Coramad va se poursuivre tout au long de cette année avec plusieurs activités relatives au renforcement de la surveillance et du contrôle de la rage, à l’étude des facteurs de risques et à l’estimation de la taille de la population canine dans la Capitale.
Fahranarison