Qui craint-on?

Ces derniers temps, les actes de barbaries se sont multipliés et semblent même avoir pris des dimensions horrifiantes. Des meurtres de sang froid, des kidnappings sans scrupule ou encore des actes de violences inouïs, la société est en pleine décadence. C’est tellement facile de blâmer sur autrui.
Rien que cette semaine, des histoires sanglantes ont fait la une des médias. Des accidents impliquant de véhicules et de scooters, des séries de viols d’enfants, des têtes décapitées mais également des kidnappings de simples citoyens, font naître un sentiment d’insécurité chez la population.
Le mois de janvier ne se termine même pas que le sang ne cesse de couler. A quel saint se vouer face à toute cette insécurité grandissante ? Que faire face aux citoyens refusant de se soumettre à toute autorité, prétextant connaître de hautes personnalités ? Mais surtout, que faire lorsque les malfrats eux-mêmes osent défier les autorités.
Il est loin les temps où les enfants craignaient leurs parents, où les plus petits respectaient leurs aînés, ou encore lorsque les individus se soumettaient aux lois sans rechigner. Mais à l’allure où le monde avance, de nouvelles approches devraient être adoptées.
On parle souvent de la réforme de l’éducation, et si on s’y mettait réellement ? En fait, contrairement à ce que l’on pense, l’éducation n’est pas seulement axée sur ce parcours purement administratif proposé par l’Etat. Chaque famille devra également y mettre du sien. Malheureusement, les difficultés de la vie ne permettent pas forcément aux parents de se concentrer sur l’éducation de leurs enfants. Quoi qu’il en soit, la structure hiérarchique est nécessaire. Sans quoi, on risque de devoir vivre dans une société barbare sans foi ni loi.

T.N

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