Une succession d’accidents mortels en moins d’une semaine, non seulement sur les routes nationales, mais également en ville et dans les périphéries. La « série noire » a déjà fait au moins une dizaine de morts, rien que depuis le début de ce mois. Et on note particulièrement une forte augmentation des accidents des deux-roues dont la plupart des victimes étaient des jeunes de moins de 20 ans.
Le non-respect du code de la route, l’excès de vitesse et la conduite dangereuse, le mauvais comportement de conducteurs sous l’influence de l’alcool ou de drogues, sont des causes majeures des accidents de la route. Certains auraient pu être évités si chacun fait preuve de vigilance tout en respectant les règles de la circulation et en se respectant. Mais dès fois, des conducteurs et scootéristes « fous » ne prennent pas conscience des dangers sur la route quitte à tenter le diable. La mort vous attend au tournant.
Peut-être qu’il est temps de renforcer la stratégie de prévention et durcir les sanctions. Car force est de constater que la majorité des scootéristes en l’occurrence les jeunes, ne respectent pas le code de la route, parce qu’ils ne le maîtrisent pas ou parce qu’ils n’ont pas de permis de conduire. Un véritable danger ambulant sur la route.
Logiquement, l’obtention du permis de conduire devrait être un passage obligatoire pour tous les usagers de la route, notamment les conducteurs de deux-roues motorisés sans exception. Le permis devrait-être obligatoire pour conduire un scooter de 49 cc. Ce qui n’est pas le cas actuellement, alors que paradoxalement cette cylindrée inonde la Capitale.
Des contrôles plus sévères sont aussi réclamés car certains arrivent facilement à contourner les règles et la loi en falsifiant le papier de leur véhicule. Et tant qu’on passe par les maillets du filet, tout roule… jusqu’à la mort et remords.
Tsilaviny Randriamanga