L’ouverture aux autres pays est un moyen de stimuler le développement économique pour Madagascar. Cela permettrait d’augmenter le flux des échanges et de toucher d’autres marchés pour les produits locaux. Dans cette optique, des opportunités de renforcement des liaisons aériennes et maritimes entre Madagascar et Mayotte ont été abordées, lors d’une récente visite effectuée par une délégation du groupe Madintex auprès du ministre des Transports et de la météorologie, accompagné de son équipe.
En fait, les difficultés liées au transport ont déjà été évoquées lors de précédentes visites de la délégation mahoraise dans la Grande île. Visites durant lesquelles, les avantages procurés par le transport aérien ont été mis en avant. Le ministère des Transports et de la météorologie (MTM) a alors fait savoir que « Les deux parties s’accordent à dire que les vols directs et le fret aérien favorisent les échanges commerciaux et le tourisme entre les deux pays ».
« Mayotte profitera des produits proposés par Madagascar qui dispose de diverses ressources naturelles, poissons, fruits et légumes…Des potentialités avantageuses pour les deux pays », selon le MTM, à condition cependant que les projets aboutissent. Dans tous les cas, les discussions laissent entendre un rapprochement et davantage d’échanges entre les deux pays.
Par ailleurs, dans le secteur maritime, les deux parties ont examiné les moyens d’optimiser les routes existantes, d’augmenter la fréquence des traversées et d’explorer de nouvelles voies pour stimuler le commerce bilatéral.
Perspective économique
La mise en place d’un système de transport stable présente une opportunité économique pour Madagascar. Les explications du MTM confirment que, « Cette initiative vise à créer une connectivité accrue entre les deux îles, offrant des avantages économiques et sociaux tels que la stimulation du commerce transfrontalier, la croissance du tourisme ».
Sur le plan environnemental enfin, cette coopération contribuera à réduire la pollution liée aux transports, entre autres, « La réduction des empreintes environnementales du transport par l’optimisation des trajets et la stratégie de proximité », rajoute le ministère.
Luc Andriniaina