Gouvernement-Députés: le dernier face-à-face au mois de juin

Une dernière session ordinaire aurait lieu avant les législatives, a laissé entendre le Premier ministre, Christian Ntsay, lors de la présentation de la politique générale l’Etat à l’Assemblée nationale, suite à la proposition d’un face-à-face aves les membres du gouvernement, émise par les députés.

Selon le chef du gouvernement, les nouveaux ministres vont passer leur grand oral à l’hémicycle au mois de juin, c’est-à-dire durant la dernière session ordinaire sous l’actuelle législature. Pour rappel, le mandat des députés prendra officiellement fin au mois de juillet.
«Chaque ministre interviendra devant vous pour dresser son bilan ainsi que les objectifs de cha­que département qui restent à atteindre conformément au programme de 100 jours fixé», a lan­cé Christian Ntsay, en ré­ponse à la demande des députés.
Christian Ntsay a même souligné que le gouvernement ne cherche pas à esquiver cette rencontre car il n’a pas peur d’affronter les députés. Et de préciser qu’il appartient aux élus de l’Assemblée nationale d’élaborer leur ordre du jour. Pour dire que si le face-à-face prévu au mois de décembre lors de la dernière session ordinaire de l’année 2023, a été annulé, ce n’est pas la faute de l’Exécutif. A l’époque, cette fameuse confrontation été en effet retirée de l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

Elections
En se référant toujours à la déclaration du locataire de Mahazoarivo, la tenue des élections législatives au mois de mai, voire au mois de juin, reste pour l’heure hypothétique. Si les élections allaient avoir lieu avant le mois de juin, la fin du mandat des élus de la Chambre basse devrait être anticipée. Mais Ntsay Christian semble écarter ce scénario, sauf nouvelle décision du gouvernement dans les prochaines semaines ou les prochains mois. Dans ce cas, la publication du décret portant convocation des électeurs peut également attendre.
Selon la disposition de l’article 51 de la Loi n°2018-008, relative au régime général des élections et du référendum, «Les collèges électoraux sont convoqués quatre-vingt-dix (90) jours au moins avant la date du scrutin par décret pris en Conseil de gouvernement». Conformément à cet article, le gouvernement a ainsi jusqu’au mois d’avril pour publier ce décret au cas où la fin du mandat des députés ne serait pas anticipée.

Tsilaviny Randriamanga

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