Priorités des 100 jours du Minae: des équipements et intrants agricoles au profit des éleveurs

Parmi les prioritaires des 100 jours, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae), s’engage à soutenir les éleveurs. Hier à Ampandrianomby, ce département a remis officiellement, des équipements et des intrants agricoles aux organisations paysannes de Madagascar.

L’élevage joue un rôle économique majeur à Madagascar, contribuant significativement à hauteur de 15 % au PIB du pays. Selon les données fournies par le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Suzelin Rakotoarisolo, « 60% des revenus des ménages ru­raux proviennent de l’élevage, assurant ainsi une source financière essentielle pour l’alimentation, les soins médicaux et divers besoins matériels ».
Malgré cette contribution significative, « le taux de consommation de viande à Madagascar reste modeste, avoisinant les 10 kg par personne par an », selon les explications du ministre. A titre comparatif, dans les pays développés, ce chiffre atteint les 40 kg. Afin de tirer pleinement parti de cette ressource, le ministre souligne « l’importance d’améliorer la qualité des animaux d’élevage et d’encourage la consommation des produits issus de ce secteur ».
Dans le cadre de ses activités prioritaires des 100 jours, le ministère a récemment remis officiellement des équipements et des intrants agricoles aux organisations paysannes de Madagascar. Cette dotation, variée et substantielle, comprend notamment 5.000 mangeoires et abreuvoirs, des couveuses d’œufs, plus de 5 millions de doses de vaccins pour les volailles, les bovins, ovins et caprins, 102.500 doses de vermifuges, 18.000 boucles électroniques, une centaine de ruches, 12 tonnes de provendes, 35 tonnes de maïs, ainsi que diverses variétés d’animaux d’élevage.
Accroître la production

Le président de la Confédération des organisations paysannes de Madaga­scar (Fekritama), Mahefa Heriantenaina, souligne l’importance de soutenir les éleveurs. D’après lui, « les éleveurs ont besoin de connaissances supplémentaires pour développer pleinement leurs activités. Le soutien gouvernemental, tel que celui accordé récemment, accélère les progrès et encourage les éleveurs à accroître leur production ».
D’après ce professionnel de l’agriculture et de l’élevage, « plus les activités de leurs pairs se développent, plus elles auront des impacts positifs sur travail, créant une dynamique qui pourrait être renforcée par la mise en place de laboratoires et de centres de formation».

Arh.

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