Plus d’actions et moins de bureaucratie. Tel pourrait être le mot d’ordre du président de la République pour lancer définitivement son second quinquennat. A peine nommée, la nouvelle équipe du locataire de Mahazoarivo doit suivre le rythme imposé par le numéro un de l’Exécutif, à la fois accéléré et calculé en vue d’améliorer la cadence du premier quinquennat.
Pour son deuxième mandat, en effet, le Président entend mettre le paquet pour garantir la réalisation de ses objectifs. A chaque rencontre hebdomadaire, les conseils des ministres, chaque ministre doit présenter son programme d’action pour les cent jours à venir.
Certes, l’initiative n’est pas nouvelle, mais elle permet à tous les responsables de prendre les dispositions nécessaires et d’adopter des programmes mesurables, dans un délai plus ou moins court. Désormais, tous les ministres doivent donc assurer la concrétisation des promesses présidentielles. La plupart d’entre eux ont choisi d’aller sur le terrain et constater de visu les réalités. Il suffit de regarder les pages officielles sur les réseaux sociaux et les journaux télévisés des médias publics pour le constater.
Autres illustrations, le ministère de la Justice a accéléré l’élaboration du texte modifiant le Code pénal afin de punir les violeurs d’enfant à travers des peines comme la prison à perpétuité et la castration chimique, et ce, à la suite d’une déclaration du président de la République durant ses vœux à la nation en fin d’année. Le texte a été voté à l’Assemblée nationale. Depuis quelques jours, le ministère de la Santé publique doit, lui aussi, montrer ses muscles pour faire face à l’épidémie de choléra qui sévit dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est. Tout cela pour dire que ce ne sont pas les défis qui manquent pour évaluer la performance de tout un chacun.
Rakoto