La Grande île figure parmi les premiers pays d’Afrique à rejoindre le prestigieux guide « Homo Faber », qui promeut l’excellence artisanale, grâce à un partenariat noué entre la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship basée à Genève (Suisse) et le Fonds Yavarhoussen.
Accessible en ligne via l’application mobile éponyme, « Homo Faber » identifie, honore et soutient les artisans d’excellence issus des quatre coins du globe.
« En tant qu’ambassadeur à Madagascar de la Michelangelo Foundation, le Fonds Yavarhoussen est le responsable de la qualité et de l’excellence du choix des artisans qui rejoindront le guide. L’ambition est de publier dans ce guide, une première liste au mois de juin. Concrètement, nous allons établir une présélection des artisans, ateliers et manufactures qui ont pour ambition l’excellence, la créativité, la préservation et transmission des savoir-faire afin de les soumettre aux équipes de la Fondation qui valideront les candidats. Chaque talent artisanal sélectionné sera inclus dans le guide, accompagné d’une fiche complète décrivant le travail de l’atelier et permettant ainsi de lui assurer une visibilité mondiale et générant commandes et collaborations », a détaillé Vatosoa Razafimandimby, du Fonds Yavarhoussen.
Dans ce dessein, le Fonds Yavarhoussen lance d’ores et déjà un appel à candidatures, à l’endroit des artisans, ateliers et manufactures malgaches désireux de figurer dans le guide qui couvre actuellement la majeure partie des pays européens, ainsi que certains pays d’Asie centrale et d’Amérique Latine.
« La Michelangelo Foundation et son guide Homo Faber soutiennent également la transmission des Savoirs traditionnels, en encourageant les artisans à partager leurs compétences aux générations futures et en veillant à la préservation des métiers d’art. Les choix des artisans figurant dans le guide, soulignent également la volonté de la Fondation de soutenir les artisans qui intègrent des éléments contemporains tout en respectant les racines culturelles et historiques de leur métier », conclut-on.
Joachin Michaël