Des siècles et des siècles après la découverte de l’électricité, l’approvisionnement en la matière à Madagascar ne répond pas encore aux attentes, en dépit du très faible taux d’accès à l’énergie électrique. Pire, le peu d’abonnés qui en bénéficient sont régulièrement privés du droit d’en profiter pleinement à cause du délestage et des microcoupures qui n’en finissent pas, sans parler du montant inexorablement et exponentiellement en hausse de la facture.
Tout récemment, après la série de coupures d’électricité dans la capitale et dans plusieurs localités du pays, les responsables se sont confondus en excuses. Mais alors, c’est prendre les abonnés pour pas des lumières. En effet, ils ne sont pas complètement étrangers aux réponses évasives face à certains problèmes.
Même constat pour l’approvisionnement en eau. Dans certains quartiers,la pression est très faible si bien que les abonnés sont contraints de quitter leur lit au milieu de la nuit pour stocker le peu d’eau qui sort du robinet ou des bornes fontaines. D’autres localités sont carrément privées d’eau, provoquant ainsi le mouvement des … bidons jaunes. En tout cas, la plupart des gens utilisent encore l’eau de puits.
Aussitôt après sa réélection, le président de la République a fixé ses priorités et exigé des résultats tangibles, mesurables et quantifiables à chaque département ministériel. Et aussi curieux que cela puisse paraître, une légère amélioration a été constatée dans l’approvisionnement, aussi bien en eau qu’en électricité. Ce qui porte à croire que le courant… passe quand certains responsables sont… sous pressions.
Rakoto
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