Madagascar participe actuellement au Sommet mondial des gouvernements qui a débuté hier à Dubaï. L’occasion pour le pays de renforcer les accords de coopération avec les Emirats arabes unis. Il s’agit de la première sortie officielle du président Andry Rajoelina depuis sa réélection.
Représentée par une forte délégation malgache conduite par le président Andry Rajoelina, la Grande île figure parmi les invités spéciaux à cette rencontre internationale à Dubaï à Souk Madina Jumeirah depuis hier. Cette rencontre économique initiée par le gouvernement émirati réunit en un seul lieu ses partenaires de confiance. L’exemple le plus concret en est l’Inde.
Le chef de l’Etat malgache a déjà rencontré plusieurs responsables étatiques dont le Secrétaire adjoint au sein du ministère des Finances des Emirats arabes unis, Mohammed Al Hawi. Les discussions ont été axées sur la réalisation des trois piliers de développement fixés par le président. Plusieurs secteurs sont concernés, à savoir l’énergie, l’agriculture, le tourisme et l’industrie. L’objectif étant de promouvoir les investissements émiratis à Madagascar dans différents domaines. Les Emirats arabes unis devraient signer prochainement un cadre de coopération économique afin de sécuriser les investissements. D’ailleurs, l’ouverture d’une Ambassade de Madagascar aux Emirats arabes unis est en cours afin de renforcer la coopération entre les deux parties.
«Cela est le reflet d’un début de coopération avec les Emirats arabes unis», a indiqué le président malgache en marge de la cérémonie d’ouverture. Il a ainsi pu rencontrer le ministre émirati des Affaires étrangères, Sheikh Shakhboot bin Nahyan AINahyan, d’autant plus que les deux personnalités se sont déjà rencontrées à la Cop 28. Outre les domaines de coopération, les investissements possibles des Emirats arabes unis à Madagascar ont également été abordés durant les discussions.
Le président de la République de Madagascar participera ce jour à la réunion publique sous le thème «Accélération et transformation gouvernementale». Une occasion pour lui d’exposer les expériences malgaches sur la digitalisation dans l’Administration publique.
T.N