Le maire de la Commune rurale de Tsimafana, district de Belo-sur-Tsiribihina, soupçonné d’être de mèche avec des dahalo, a perdu la vie hier, à Andranomena Bemanonga, en essayant de semer les gendarmes.
Le groupement de gendarmerie Menabe a publié la nouvelle sur sa page Facebook. Dans son communiqué, la gendarmerie explique que l’auto-défense villageoise de la commune de Tsimafana a capturé un dahalo, avant-hier après-midi, à Ankaraobato.
Soumis au feu roulant de questions, le suspect aurait dénoncé Haki Bonaid, maire de la Commune de Tsimafana et connu sous le nom de Tale Haki, comme étant le chef qui leur fournissait même des munitions pour réaliser les attaques.
Haki Bonaid a alors été ainsi arrêté. Cependant au moment où les enquêteurs l’acheminaient en voiture à Tsimafana, hier, ils ont rencontré un groupe de Jama (auto-défense villageoise) à Bemanonga, qui escortait un autre dahalo censé les emmener à ses acolytes.
A entendre la gendarmerie, l’élu a pris la fuite dès qu’il est descendu du véhicule, tout comme le dahalo qui était entre les mains du Fokonolona. Les gendarmes ont sommé vainement les fuyards de s’arrêter, mais ces derniers se sont entêtés. Les poursuivants n’ont alors eu d’autres choix que d’ouvrir le feu sur eux, les touchant mortellement. Le maire en question a été tué d’une balle qui a transpercé son dos, juste en bas de son épaule droite.
Ce maire de la Commune de Tsimafana (district de Belo-sur-Tsiribihina) avait tenu il y a quelque temps une émission télévisée sur une chaîne privée de la capitale. A cette occasion, il a exposé la réalité de sa circonscription et en a profité pour parler de son histoire avec la Justice locale.
ATs.
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